26 juin 2007

Laurent Cauwet, éditions Al Dante



On m'a volé mon vélo.

C'est au guidon d'un nouveau vélo acheté d'occasion qui couine à l'arrière que je suis allée au rendez-vous fixé par Laurent Cauwet rue de Belleville au café "Aux Folies", un lieu avec un nom qui va très bien à cet éditeur.

Il m'a apporté une pile de La Res Poetica, N°1 .En chapeau, une phrase de Henry Thoreau:"Comment un homme peut-il avoir une opinion simplement et de trouver son plaisir à ça?"
Un nombre incroyable d'auteurs et poètes participent à ce premier numéro...
offert si vous venez dans notre librairie.
J'adore la première page avec une intervention de Jean-François Bory, le portrait chinois de Franck Leibovici et la photo de Hubert Lucot.

Laurent Cauwet, sur la photo, est arrivé mal réveillé. Sa passion, c'est l'édition, il y consacre toute son énergie et sa vie.C'est un résistant à sa façon, il publie ce qu'il aime c'est-à-dire des textes étonnants d'auteurs inventifs; il est hors norme, curieux, toujours en éveil, sa liberté est étonnante à notre époque où les livres sont de plus en plus traités comme une marchandise.Je connais peu les auteurs qu'il a publié , pour ainsi dire pas ceux qu'il admire comme Gil Joseph Wolman, Isodore Isou et la poésie lettriste pas triste, Mathieu Bénézet, je ne connais pas non plus le livre Yapou, bétail humain dont il me parle.

Je suis revenue avec quelques kilos de livres,prêt de sa bibliothèque personnelle ,sur le vélo grinçant dont Poèmes vulgos de Julien Blaine qu'il admire beaucoup et dont il a publié 13 livres, un manifeste pour une oeuvre authentique de Jean-Luc Parant, un drôle de livre, (dé)bris/(dé)collages de Maurel et Murtin qui m'a fait rire et un texte gloups de Christian Prigent, Le professeur.



A la librairie cet après-midi:
Stéphanie est passée nous déposer son rapport de stage .Au chapitre" Le blog de la librairie", elle insiste sur son utilité...

Un client a proposé qu'on lui tatoue notre carte de fidélité, ainsi il ne l'oublierait pas.

Un enfant a trouvé un livre pour préparer son exposé mais sa maman a cru que nous étions une bibliothèque.Elle était toute triste.Devant cette déception, Maryline a offert un livre au petit garçon. ( Nous avons un petit stock d'albums dans le sous-sol qui appartenaient à nos enfants .)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est vraiment une jolie idée le petit stock de livres de consolation

litote en tête a dit…

Oui très pratique ...C'est tellement triste de savoir que dans le quartier, des enfants n'ont pas la possibilité d'acheter un livre.