Aujourd'hui, férié. La librairie est fermée. J'ai pu faire toutes les tâches ménagères qui s'accumulaient chez moi.
Le fonctionnement de la librairie, c'est un peu pareil. Beaucoup de tâches, variées et à ne pas oublier. Réceptionner les colis, entrer les livres dans le stock via l'ordinateur, les regarder pour retenir les titres et les auteurs puis les ranger dans le bon rayon afin de les retrouver rapidement.
Parfois (rarement), un client peut assister à la scène suivante: les trois drôles de dames qui se partagent les rayons et les tables pour mettre la main sur un livre introuvable mais qui est inscrit dans le stock. Chaque expédition se conclut sur une victoire. Aucun livre ne peut nous échapper... ou échapper au regard du client.
Ce qui m'a marquée, dès les premiers jours, est la quantité de cartons que la chaîne du livre consomme. En moyenne, dans une journée, nous recevons une demi-dizaine de cartons. Certains sont recyclés en colis de retours des livres mais la grande majorité est à dispatcher dans les poubelles. Tant de cartons jetés! Alors si vous êtes en plein déménagement ou si vous avez envie de vous faire un fauteuil club en carton, n'hésitez pas. Allez faire un tour chez votre libraire.
Le café de l'après-midi à la librairie me manquait. J'ai appelé des amis pour refaire le rituel dans le jardin du Luxembourg. Dans le métro, j'étais assise en face d'une jeune femme, le petit chaperon rouge car tout de rouge vêtue. Elle lisait Virgin Suicides(de J. Eugenides). Au bout de quelques minutes, elle s'est assoupie. J'espérais que cela soit la fatigue et non pas l'histoire qui l'ait fait s'endormir. J'ai aimé ce livre et j'aime me dire qu'il touche tous les lecteurs comme il m'a touchée.
Le métro est un endroit idéal pour étudier le marché du livre. Il m'arrive souvent de me pencher pour voir le titre du livre que mon voisin lit, de sourire quand je reconnais un titre qui m'a plu. Les livres les plus présents sont les policiers, les thrillers. Vient ensuite la littérature dite "chick lit", traduisez par la littérature de poulettes, comme la nomment les journalistes (Bridget Jones en est le fer de lance).
Je n'ai pas encore osé amorcer le dialogue avec un lecteur. Peur de le déranger. Quand on est plongé dans un livre, on n'a pas forcément envie d'être interrompu.
Ah! si. Je l'ai fait une fois mais la personne en face m'a regardé avec des grands yeux, m'a répondu un bref "oui" à ma remarque "il est vraiment bien ce livre" et a replongé aussitôt dans l'histoire. J'ai dû mal m'y prendre...
Programme TV:
- éteindre la télévision
- 20h40: le programme court, La triste fin du petit enfant huîtrede Tim Burton. Des poèmes dans la lignée de son oeuvre: Magique.
- 21h: Mangez-moi de Agnès Desarthe. Une galerie de personnages attachants. On aimerait faire partie de la clientèle du restaurant de l'histoire.
- 23h: Les enfants sont couchés, vous pouvez attaquer une lecture pour adulte. La longue marche des dindes de Kathleen Karr. Rien que le titre me fait rire. Ce livre pour enfants (plus de 9 ans)est drôle avec un rythme dynamique et un style enlevé. A mettre entre toutes les mains.
Bon programme.
08 mai 2007
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1 commentaire:
J'adore l'alternance dans ce blog.
Merci de poursuivre l'aventure pendant les vacances bien méritées.
Les petites libertés avec l'orthographe discrètement glissées au fil du texte sont bien sur là pour vérifier si le lecteur est bien attentif à sa lecture, continuez…
Bon stage.
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