Hier, je n'ai pas eu le temps d'écrire sur le blog . J'étais de sortie.
Les éditions Héloïse d'Ormesson invitaient quelques libraires à dîner avec Lucia Etxebarria.
Vous vous souvenez peut-être de Amour, Prozac et autres curiosités, son premier roman . Nous l'avons toujours dans notre librairie.Beaucoup de clientes écorchent le titre.Ainsi l'autre jour, une jeune fille désirait "Amour, Prozac et autres complications"...Son dernier livre Un miracle en équilibre m'a amusée. A conseiller à certaines jeunes mamans primipares épuisées.
Comme j'avais décliné déjà plusieurs invitations, je me suis décidée à aller rencontrer la bouillonnante espagnole et son éditrice.
J'ai bien fait.
Le restau était bondé, une réunion de bloggueur occupait la majeure partie de la grande salle.
Une grande table nous attendait dans le jardin, sous des grands arbres.
J'avais bien fait aussi de prendre mon chandail.
Lucia est arrivée fatiguée, baillant aux corneilles, ayant du mal à respirer avec le pollen ambiant.
Nous avons papoté boulot, diffusion des livres, de la durée de vie des couples, un tout p'tit peu de nos choix politiques, du tabac, du quartier de Lucia à Madrid,des bars, de la sentimentalité des romans en France ("l'amour, toujours l'amour, qu'est-ce qu'ils ont les français avec l'amour)"), de la promotion de son livre, de ses livres,de l'auteur qu'elle aime actuellement (Margaret Atwood),des auteurs des éditions Héloïse d'Ormesson,d'autres auteurs à succès,de son blog (1000 commentaires par jour, elle a dû le fermer), de la vie...
Héloïse était attentive à nos avis et à notre vie de libraire.Sa parole était franche et amicale.
Nous discutions agréablement et le vin blanc était délicieux.
Lucia nous a montré la photo de sa fille, une petite puce blonde de trois ans.
Je lui ai dit que pour moi, la sympathie que m'inspirait un auteur était importante pour le suivre tout au long de ses écrits.
Elle semblait surprise.
- "Tu n'as pas rencontré tous les écrivains" m'a-t-elle répondu à juste titre."-
- "Non, mais ceux que j'ai rencontré par hasard et avec lesquels j'ai eu un échange agréable de mots , tu peux être sûre que je suivrai leur travail en pensant à eux."(Et de parler à nouveau de la gentillesse d'Anna Gavalda et de Muriel Barbery...)
Idem finalement pour l'éditeur.
C'est mon côté sentimentalo débilo, ai-je avoué, les oreilles basses.
Je sais que c'est idiot.
Mais Lucia et Héloïse,soyez assurées de toute ma sympathie...
Je suis repartie avec quelques kilos de livres en service de presse ce que je trouve toujours très généreux de la part d'un éditeur.
Cosmofolia, de Lucia Etxebarria
Torturez l'artiste, Joey Goebel,
Les sept impératrices, de Roman Rijka
Guernica, Ian Patterson.
Petit bonjour à mes voisins de la librairie Lamartine et du Merle Moqueur.Nous nous croiserons peut-être à nouveau...
18 avril 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
9 commentaires:
Je ne savais pas que j'allais avoir de la chance aujourd'hui; car tomber sur votre blog en valsant sur le Net ça s'appelle de la chance. Je serais parisienne, je serais déjà passer devant votre maison rouge. Je n'aurais pas osé entrer la première fois. Eh oui, en lisant vos mots quotidiens je lui trouve déjà du mystère à cette librairie... Malheureusement, en plus de n'être pas parisienne, je suis au Liban pour un stage de neuf mois, donc le périple jusqu'à Litote n'est pas pour tout de suite! En tout cas, continuez à nous parler des drôles de gens qui peuplent cette cachette ouverte à tous. Racontez-nous encore vos rencontres avec ceux qui lisent et ceux qui écrivent. "Dans les livres", vous avez bien la chance d'y travailler... Je vous envie. Une des librairies que j'aime c'est Ombres Blanches à Toulouse. Ma mère nous y traînait tellement souvent quand on venait passer une journée à Toulouse avec mes frangins... Et puis maintenant, j'y passe dès que je peux et j'y reste aussi longtemps que possible. Parfois j'y croise ma mère...! C'est comme un refuge dont on n'aurait pas besoin jusqu'à ce qu'on y pénètre. Les livres... Les livres...
Lili du Liban ( Litote est donc connu internationalement...)
C'est plutôt sympa d'être "sentimentalo" et de sentir de la sympathie pour des écrivains. On les suit, on voit l'évolution de leur travail... On a l'impression (fausse) de les connaître un peu. Pas de honte à être sentimentale avec les livres et les écrivains.
J'ai lu "Amour, Prozac et autres curiosités" de L. Etxebarria. J'ai pas pas bcp aimé. Faudra de nouveau essayer.
Sam (aussi à l'international)
Bien sur que Litote est connu internationalement. Je ne manque aucun épisode depuis la Suisse (Genève) où je travaille. Toulousain en exil qui connait bien Ombres Blanches et qui rêve d'une opportunité de passer à Paris pour aller flâner en vrai dans la librairie.
Message pour l'international:
Je trouve incroyable et merveilleux que vous lisiez nos aventures de si loin.
Lili du Liban et Philippe de Genève,les exilés, vous avez tous les deux vécus dans la région toulousaine.C'est rigolo cette coïncidence.Peut-être vous êtes -vous croisés à la librairie Ombres Blanches...
Cher Sam, merci pour votre fidélité .Lucia Etxebarria n'est pas l'auteur que je vous conseillerais. Ce n'est pas votre genre de lecture mais vous avez peut-être une amie ou une petite soeur qui s'amuserait en lisant Un miracle d'équilibre ou Cosmofolia.
Sam, lisez Marcel Cohen Faits II, chez Gallimard.
Merci à tous les trois.
Bises au camembert, je viens de finir de dîner.
Co.
je n'ai pas réussi à lire "Un miracle en équilibre", je devrais peut-être réessayer. En tous cas ce récit de rencontre fait du bien, loin des clichés sur le monde de l'édition parisien, et me donne la nostalgie des terrasses de café parisienne les soirs d'été...
Chères toutes les deux,
C'est surtout votre gentillesse à vous qu'il faut souligner.
Chaleureusement,
MB
Merci May, hum... les terrasses de café ensoleillées, quel délice!
Muriel, quelle heureuse surprise de lire quelques mots de vous ,de constater que vous lisez le blog et pensez à nous!
Incroyable les ventes de votre hérisson, nous sommes vraiment contentes que votre roman ait obtenu le prix des libraires.
Maryline et moi vous envoyons plein de bises joyeuses.
Mais je le lis toutes les semaines !
Erinacéennes amitiés,
MB
Muriel, nous n'en revenons pas!
Mais sommes toutes contentes et fières que vous suiviez nos aventures...
Bises...euh...piquantes.
Enregistrer un commentaire