23 janvier 2007

Comme disait Coluche …

Comme disait Coluche : « Bravo, je vois qu'il y en a au moins 3 qui suivent ! » J'ai glissé une grosse faute d'orthographe dès le 5e mot du précédent billet et seulement 3 d'entre vous prennent la peine de me la signaler ! À quoi ça sert que Ducousin se décarcasse ! À dire vrai, il y en a ou il y en aura d'autres, bien involontaires celles-là, mais cette relecture à l'écran me demande beaucoup d'effort, d'autant que, malgré mon amour des livres, j'ai de nombreuses lacunes en orthographe. Heureusement j'ai aussi de nombreux dictionnaires à portée de main. J'aime tellement ces ouvrages que je me suis amusé à en écrire quelques uns, très spécialisés certes, mais qui n'existaient pas sous cette forme. Ainsi, pour un public médical et sous le nom de mon agence de communication, j’ai publié les dictionnaires, du nez, des cheveux, des maux de tête, ou des dents et même de l'urine ! Malgré des tirages de 10 à 20 000 exemplaires, vous ne les trouverez pas chez Corinne et Marilyn, ni nulle part ailleurs, car ces livres, aujourd'hui épuisés, étaient en fait édités pour des laboratoires pharmaceutiques.
Je me rends compte que la totalité des livres que j’ai cités depuis le début de ces billets sont des ouvrages anciens ou, en tout cas, ne faisant pas partie de la rentrée littéraire. Ce n’est pas faute de m’y intéresser, mais je vais souvent de désillusion en désillusion et il n’est pas rare qu’un livre « qui a rencontré son public » me tombe des mains. Bref, je fuis les « livres-à-lire » et les best-sellers, me laissant guider par quelque lecteurs amateurs ou libraires éclairés (devinez qui !) dont je connais le goût très sûr. Par exemple, j’ai de solides amitiés chez Gallimard et je sais guetter leur enthousiasme pour un livre de chez eux qui n’est pas encore en rayon. Avec en plus, rendez-vous compte, le plaisir de faire des découvertes avant tout le monde. Il en a été ainsi pour Les bienveillantes et pour L’élégance du hérisson. Ces deux livres ne se comparent pas, mais j’ai vite découvert qu’il s’agissait de ces histoires où l’émotion pointe à chaque page. Muriel Barbery, j’en suis persuadé, sera adaptée au cinéma et au théâtre ; quant au livre de J. Litell, il prend d’emblée place à côté de ces romans qui traversent les siècles. Si le réchauffement climatique lui en laisse le temps !
Sur ce dernier sujet, qui me devient obsessionnel, puis-je vous suggérer trois ouvrages, 2 sur des étagères à droite de Corinne, 1 à droite de Marilyn : il s’agit de :
- Paroles de terre de Pierre Rabhi (folio), une initiation africaine, comme le dit Yehudi Menuhin dans sa préface, et la rencontre d’un paysan cévenol avec des paysans africains ; une lueur d’espoir malgré un constat alarmant ;
- Le syndrome du Titanic, de Nicolas Hulot (Calman-Levy) pour ceux qui n’ont pas encore lu cet incontournable métaphore d’une catastrophe annoncée ;
- et L’humanité disparaîtra, bon débarras de Yves Paccalet (Arthaud), la « totale » avec l’humour en plus.
Après cela, vous serez tellement atterrés – c’est le cas de le dire – et démoralisés que vous aurez droit de me jeter des pierres et de réclamer d’urgence le retour de votre libraire préférée.
Mais, si la terre tourne encore et si mon écran de clavier n’a pas fondu, je vous retrouve demain !
éric

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh, nous vous pardonnons volontiers un peu d'étourderie, vos billets sont joliment tournés et bien intéressants!

Léna

litote en tête a dit…

vos compliments aussi bien tournés
merci
éric

litote en tête a dit…

vos compliments aussi sont bien tournés
merci
éric