11 juillet 2006

ThéâtreTypographique

Comme chaque début de semaine, comme chaque mardi, Mmes R et S attendaient devant la librairie à 10 heures pétantes que le rideau de fer se lève, que la porte s'ouvre et que je les accueille.
C'est terrible cette régularité dans leur venue chez nous.Maryline et moi redoutons d'arriver en retard le mardi.
Ouf, aujourd'hui, j'étais pile à l'heure .

Vers 13 heures 30, Bernard Rival , l'éditeur du Théâtre Typographique est entré dans la librairie nous livrer lui-même notre commande.Il vient une fois par mois environ à Paris. Ses livres de poésie sont toujours emballés avec soin, dans du papier.
Vite, j'ai remis mettre. de Marie-louise Chapelle en vitrine.
Nous avons parlé librairies, été, tomates, livres,manque d'articles sur la poésie contemporaine dans la presse, de lectures au Musée Zadkine. Non, il n'ira pas le jeudi 20 juillet écouter Sabine Macher ni celui d'après pour Anne Parian mais sera présent à l'automne pour Bénédicte Vilgrain.
Il habite en province où il cultive son jardin et sa poésie.

Curieusement, deux heures plus tard, un jeune homme charmant, fin connaisseur, nous a acheté deux titres de cette maison d'édition, Himmel und Erde de Sabine Macher et Discrete series de George Oppen.

Un peu avant la fermeture, nous avons eu une commande de 150 livres pour l'Ecole de Commerce de la rue.

Très belle journée.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"L'on prend sa main et l'on écrit."

Mes Inscriptions, 1945

Anonyme a dit…

"Pour écrire, il faut déjà écrire."

L'Espace littéraire, 1968