14 avril 2010

Au diable les écrivains heureux

Ce matin, en flânant devant les livres de la librairie, et découvrant les très nombreux titres disponibles en ce moment, je me suis rappelé du livre du belge Laurent d'Ursel, Au diable les écrivains heureux, paru en 2005 à La Cinquième Couche éditions. En voici quelques extraits pour vous donner une idée :
« sous l'œil de l'horloge hantée par le souvenir l'aiguille creuse le chiffre de nos jours »
« ah ! les femmes la solitude du coureur de fond l'angoisse du gardien de but au moment du penalty les seins de blanche-neige les femmes s'en balancent elles se rendent pas compte »
« le paysan parvenu aux marches du palais lumineux rentre chez lui le sourire aux lèvres en contant les moutons écrits à l'encre rouge dans le lit des reines imaginaires »
J'ai relevé les titres qui me sautaient au yeux, indépendamment de leurs auteurs ou de leurs éditeurs.
Des corps en silence
L'ombre de ce que nous avons été
L'épouvante l'émerveillement
Chasseur à la manque
L'absence d'oiseaux d'eau
Sur l'aile
Arrière-fond
Ce qui est perdu
Des corps en silence
L'horizon
Profil perdu
Sommes
La persistance du froid
Un léger passage à vide
Rien de bien grave
Entrée des fantômes
La peur qui rôde
Invisible
La pluie avant qu'elle tombe
Appelez-moi par mon prénom
C'est encore moi qui vous écris
L'homme qui m'aimait tout bas
Le cœur en dehors
L'année brouillard
L'odeur des pommes
Le temps passe
Orages ordinaires
En plein cœur
Point de rencontre à l'infini
Des mains si douces
Encore un jour sans massacre
Recommencer
La femme dans le miroir
Vers la douceur
Le rêve passe
L'idée est de vous proposer un petit jeu :

Composer un texte court ou texticule (slogan, aphorisme, morale, résumé d’une intrigue inédite, poésie, parodie, cadavre-exquis, énumération pseudo-scientifique, etc.) à partir de cette récolte de livres dont on ne garde que le titre. Attention, ne jamais réutiliser un titre d'un texte à l'autre. Et vous pouvez ajouter tous les titres que vous souhaitez bien sûr.

Envoyez-nous vos courts textes en commentaires et nous publierons les plus surprenants.


1 commentaire:

Brigetoun a dit…

L'année brouillard, la pluie avant qu'elle tombe et puis des orages ordinaires, la peur qui rôde en arrière-fond, la persistance du froid, l'épouvante l'émerveillement, voilà que nous sommes l'ombre de ce que nous avons été, le cœur en dehors, des corps en silence.