19 septembre 2008

Visite de Georges Flipo

Ce matin, la rue Pierre Dupont que j'emprunte pour aller à la librairie était empruntée aussi.
Dans la nuit, les ventouseurs avait vidé la rue des voitures des habitants du quartier pour faire place aux camions de tournage de la série Police scientifique. 
Notre quartier est très prisé pour les tournages de film, à cause du canal Saint-Martin, j'imagine.

Au numéro 13 de la rue, je saluais la postière. Elle était à l'heure dans sa tournée.
Je la croise tous les jours entre le numéro 11 et 15 de cette rue. Lorsque je l'aperçois plus haut sur le trottoir avec son chariot, c'est que je suis en retard.
Aujourd'hui, nous avons échangé quelques mots sur le soleil.

En milieu de matinée, des musiciens de rue sont passés devant la librairie. Lorsque nous étions enfant, on jetait des pièces ma soeur et moi par la fenêtre lorsqu'ils jouaient dans la cour de notre immeuble.

Un client nous a demandé à quelle heure on fermait à midi.
-"A midi, on ferme à 14 heures", lui avons-nous répondu.

Monsieur R. nous a demandé de lui dire "merde" pour son opération. 
On a prononcé le mot de Cambronne en coeur et de tout coeur.

Nous avons eu la visite d'un chef des ventes d'une maison d'édition avec lequel nous avons discuté remise autour du café. Nous sommes bonnes en qualitatif mais pas encore en quantitatif. Traduction, si nous atteignons tel chiffre d'affaire, nous bénéficierons d'un point supplémentaire de remise.
Nous y arriverons très certainement d'ici la fin de l'année.
Si on avait mis quelques gouttes de calva dans le café, aurions-nous bénéficié de 2 points de remise supplémentaire?

Un client a dit qu'on a toute le vie devant soi mais, comme disait Pierre Dac, on l'a dans le dos dès qu'on se retourne.

A 15h 31, Georges Flipo est entré dans la librairie avec un sachet de meringues et une grande gentillesse. Il laisse des commentaires parfois sur notre blog. Parfois, nous allons sur le sien. Son dernier livre est un recueil de nouvelles, Qui comme Ulysse, paru aux éditions Anne Carrière. Nous ne l'avions pas commandé en juin au moment des commandes de rentrée. C'est chose faite depuis aujourd'hui. Il nous a donné envie de le lire.
Son prochain roman sortira à la fin de l'année au Castor Astral. Nous serons attentives, Georges. Oui, c'est bien dommage que vous habitiez à l'autre bout de Paris.


Je tombe de sommeil mais vais poursuivre le livre de Céline Minard, Bastard Battle, coll. Laureli, éd. Léo Scheer. Pourvu que je ne  fasse pas de cauchemar, l'histoire est effrayante et sanglante, ses phrases sont saignantes . Mais bon sang, elle est sacrément douée cette auteur(e)! 




6 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est quoi un faible lecteur?
Bravos et continuez!
http://urbanetattack.blogg.org

Anonyme a dit…

Avant d'attirer du monde en boutique, George en fait venir sur votre blog, et je l'en remercie (c'est goûtu, par chez vous, mais pourquoi est-ce si loin ?).

Marc de Gondolfo a dit…

Sachant qu'il faut dix centilitres de calva vingt ans d'âge vieilli en fût de chene, pour atteindre midi; et que la postière a porté trois recommandés des porteurs de ventouse au numéro trente de la rue du cheche midi : quel est l'âge du capiatine Flipo ? :)

Anonyme a dit…

Ah ah !
J'ai réussi à retrouver ce blog que j'ai toujours énormément apprécié. J'espère lire vos chroniques plus souvent !

Anonyme a dit…

bonjour,
plus de petits mots à lire le matin pour commencer ma journée...
bonne journée à toutes les deux, égaillée de moments heureux et inattendus,
olivia

Anonyme a dit…

Mon éditrice, Delphine Montalant m'a dit qu'elle passerait vous voir cette semaine. Vous verrez, elle est charmante !