...tête de chien.
Je suis d'une humeur de bouledogue, pas bien réveillée, le cheveu encore mouillé comme les trottoirs. Il a plu au petit matin. Et je n'ai rien lu de bien hier soir, j'ai comaté, la faute à mes copines et plus tard en rentrant, à ma voisine, elles ont toutes des petits vins délicieux et je n'ai pas résisté, je n'ai pas été raisonnable. De toute façon, je ne veux plus l'être.
"Fais ce que voudras", écrivait Rabelais.
La première cliente me donne envie de mordre. Elle a commandé un livre scolaire hier mais comme sa fille le veut aujourd'hui, en fait il lui fallait pour hier, elle va aller le chercher ailleurs. Pouvons-nous annuler la commande? Et bien non, on ne peut pas. Elle est partie, le livre a des chances d'arriver.
Bah, on fera peut-être un autre collégien retardataire heureux.
J'ai fait une boulette. Je n'ai pas retrouvé le livre commandé et réglé par une amie cliente. Dès réception, je devais l'offrir à un de nos amis clients. Mais voilà, j'ai oublié. Je l'avais peut-être noté sur un bout de papier que je n'ai pas retrouvé avec la chienlit sur mon bureau. J'étais penaude, vraiment désolée.
- Avez-vous la Cabane magique n°8?
On ne l'a plus. Doit-on le recommander? demande-je à Maryline.
Pfft, on ne s'en sort plus avec les séries, Le bus magique, Le chateau magique, le poney magique, les mangas, les romans à tome et Michelet avec son histoire de France en cinquante-douze tomes...Il faudrait avoir tous les numéros.
Des enfants ont aspergé à la bombe la vitrine de spaghettis en plastique. Vu de l'intérieur, c'est presque joli, on dirait des graffitis délicats.
En sortant nettoyer, une dame sur le trottoir m'a dit que c'était dommage de salir une belle peinture toute neuve.
Nous qui pensions que la vitrine avait besoin d'un petit coup de peinture, avec tous les chiens qui lèvent la patte...
Nous avons encore un problème d'électricité sur une lampe en vitrine, la douille sans doute ou plus haut sur le fil. Il faudrait un escabeau mais je l'ai emporté ce week-end à la maison pour décrocher des rideaux. Et puis, il faudrait surtout un électricien, un menuisier, un bricoleur, un homme d'entretien. Oui, c'est cela un homme d'entretien.
Demain jeudi à 19 heures, Yves Bonnefoy sera au Musée Zadkine, 100 bis, rue d'Assas.
Il lira ses poèmes et un choix de textes de Leopardi, Keats et Baudelaire.
1 commentaire:
Bonjour, je passe toujours un bon moment sur votre blog. J'ai l'occasion de passer des petits séjours sur Paris et j'ai retenu votre adresse, je viendrai vous rendre visite. J'habite à La Rochelle en Charente Maritime.
Bonne continuation
Amicalement
Manou
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