L'été semble déjà loin.
Pardonnez-moi, j'ai un mal fou à reprendre le blog.
Je n'arrive pas à gérer le temps ni la vie qui reprend après les vacances.
Ne vous ai-je pas tout dit? Ne vais-je pas vous raconter pour la énième fois nos petits bobos de métier, nos doutes et nos craintes, arriverai-je encore à vous faire sourire avec notre bizarrerie, le cocasse des situations et des événements que nous vivons?
Deux ans et des poussières que je tiens le blog.
Pourrai-je encore écrire le soir, après le dîner, m'installer devant l'ordinateur qui" beugue" et qui m'agace par son omniprésence dans notre vie.
Aujourd'hui, rien de spécial à signaler.
Nous avons réceptionné 20 cartons.
Une maman avec une poussette double a eu un mal fou à rentrer.
Une cliente s'est présentée comme étant une copine d'une amie d'une de mes cousines de Noirmoutier, un cousinage si éloigné que je ne sais même plus quel parent nous avons en commun.
J'ai reçu un baise-main ce qui est assez rare dans une vie de libraire.
J'avais un peu honte de mes mains sales.
Les mains souffrent dans notre métier, pas autant que celles des marchands de journaux ou des fleuristes mais tout de même.
Et c'est un métier dangereux. Il nous arrive d'être assommées par un livre installé en équilibre sur une étagère. En raison de l'étroitesse de notre magasin, on se cogne contre les tables, contre les cartons et le papier coupe.
Parfois, c'est un client qui reçoit un livre sur la tête ...et de nous voir armées d'un cutter, il peut avoir peur.
Nous avons reçu un fax de 150 pages. La première page du fax précisait que si nous ne voulions plus recevoir de fax, il fallait composer le numéro XXX ou renvoyer un fax à YYY.
Je n'ai pas été aimable en leur téléphonant.
A t-on des livres sur le pape? me demande Maryline.
Entendu madame O dire à son fils qui bouquinait au fond de la librairie:
-" Maintenant Lucas, TU TE LEVES et tu vas au collège!"
J'ai emporté le livre de Christian Oster, Trois hommes seuls, éd. de Minuit pour lire aux alentours de minuit...
7 commentaires:
Vos petits bobos de libraires nous sont précieux, biensûr que vous saurez encore ;-) Et puis, vous ne pouvez pas nous en priver comme ça en cette délicate période de rentrée, ça non ! Aller, courage !!!
Laëtitia (férue d'instants saisis à la dérobée)
Bien sûr que non, tu ne nous as pas tout dit ! Tes instantanés sont précieux, on les guette.
Je te comprends... si tu continues je continue... c'est toi qui m'a fait commencé... ;-)
Je suis du même avis que Laetitia et Cuné (et beaucoup d'autres certainement): continuez votre blog ! Moi qui parfois regrette de n'avoir pas embrassé ce beau métier de libraire, au moins je peux, grâce à vous, le vivre par procuration et un peu d'imagination !
Les risques encourus dans une librairie que vous avez décrits sont réels mais pas moins amusants. Cela m'a rappelé un souvenir : j'ai moi aussi reçu des livres sur ma tête, juste en en déplaçant un sur une étagère un peu en hauteur... Mais cela ne m'empêche pas de fréquenter ces lieux dangereux !!!
Merci Laëtitia et Cuné, je suis en période de doute avec la reprise des habitudes.
Bonne rentrée à vous deux!
Alors s'il faut vous convaincre je sors moi aussi de l'ombre pour vous dire "Continuez, s'il vous plait!". Je me régale aussi avec vos brèves de librairie! :)
oh la belle faute... remarquez, j'ai plein d'excuses pour ce jour-là !!! Maryline honteuse.
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