Lundi, nous avions deux présentations littéraires. Je suis allée à celle du matin, celle des éditeurs distribués par Flammarion à la Maison de l'Amérique Latine tandis que Maryline allait dans l'après-midi à celle des éditions du Seuil.
Etaient présentés les romans de la prochaine rentrée des éditions Autrement, Léo Scheer, Viviane Hamy, Flammarion, J'ai Lu.
L'entrée de la maison de l'Amérique Latine sur le boulevard Saint-Germain.
Arrivée un peu en retard, j'ai vu sur le trottoir Nathalie Rheims discutant avec son éditeur. Montant les marches quatre à quatre, je me suis cognée à Laure Limongi qui sortait. Sa présentation était terminée. Zut et re zut, j'aurais dû pédaler plus vite ou me lever plus tôt. Mais, flûte, je m'étais couchée trop tard la veille.
Pause petit-déj dans le jardin de ce bel hôtel particulier. J'ai pris deux cafés et deux brioches en papotant avec des collègues libraires. C'est à cette période de l'année où on peut se voir. Un pâle soleil nous accompagnait.
Quelqu'un de visiblement bien renseigné sur le programme de la matinée m'a dit qu'il pensait sincèrement que le livre de Catherine Millet, Jour de souffrance était un bon livre sur le thème de la jalousie avec un véritable style. C'était Gilles Haéri, le directeur général de Flammarion auprès de Teresa Cremisi.
La présentation littéraire s'est poursuivie jusqu'à 13 heures. J'ai alterné entre soupirs, baillements et applaudissements. Certains romans présentés m'ont paru comme non indispensables. J'ai pensé que les éditeurs n'étaient pas assez exigeants, publiaient trop, qu'ils étaient responsables de l'engorgement de nos tables de nouveautés et du manque de visibilité des bons titres. Mais bon, je n'ai encore rien lu de cette prochaine rentrée et j'aurai peut-être de bonnes surprises là où je ne m'y attends pas.
J'ai été déçue en constatant que les photos de certains auteurs sur les bandeaux étaient trompeuses...
J'étais contente de voir François Valléjo, Fatou Diome, Catherine Millet (prononcer Milait)
La rentrée littéraire étrangère Flammarion m'a semblé intéressante.
La collection de poche J'ai lu fêtera ses 50 ans et aura aussi une rentrée littéraire.
En enfourchant mon vélo pour repartir, chargée comme un bourricot de services de presse, Brigitte Giraud qui passait devant moi, m'a adressé le plus joli sourire de la matinée. Elle a raison, L'amour est très surestimé, vous pourrez lire son recueil de nouvelles (qui porte ce titre) en J'ai Lu en septembre.
Sur le chemin du retour, j'ai pensé pour la millionnème fois que j'habitais dans une très belle ville.
En arrivant à la maison, j'ai ouvert le sac de 10 kilos de services de presse à lire cet été.
Voici les cadeaux que nous avons tous eus. C'est aussi pour ça que nous allons à ces présentations littéraires, pour pouvoir lire l'été certains titres de la rentrée et mieux vous en parler.
16 juin 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
Tant mieux qu'on vous fasse encore ces cadeaux là pour que vous sachiez les porter.... je me laisserais bien tenter par quelques-uns... et merci de nous faire vivre chaque fois un peu ces journées "derrière le rideau". On y voit toujours des endroits magnifiques!
"L'amour est très surestimé" - très belle citation du chanteur Dominique A, qui a décidément la cote chez les écrivains (et dont je suis un fanatique, ce qui pourrait bien faire de moi un lecteur de Brigitte Giraud !).
Oui, Elou, c'est vrai que nous sommes invités dans de beaux endroits...
Enregistrer un commentaire