22 février 2008
Philippe Dorey, éditions Jean- Claude Lattès
Philippe Dorey, directeur commercial aux éditions Jean- Claude Lattès, dans notre restaurant préféré où nous avons pris un abonnement cette semaine...
C'est également un voisin ami, ancien libraire et un homme charmant.
Ce que j'aime le plus chez lui, c'est son petit coucou du soir en vélo lorsqu'il rentre du travail. Ce geste amical signifie tout pour moi. Il comprend notre métier, nos difficultés et nos amusements.
Il nous gâte en service de presse. Ainsi, nous avions pu lire en avant première No et moi de Delphine de Vigan, un auteur à suivre et à ne pas lâcher...
Nous suivons aussi les auteurs de romans policiers historiques comme Jean- Claude Parot et Jean d'Aillon.
Maryline est en train de lire La voiture de papa, de Marco Tullio Giordana, le réalisateur du magnifique film Nos meilleures années.
Souligne magnifique , me dit Maryline.
Quant- à moi , je vais bientôt entamer entre 3 ou 4 heures du mat' Nitro, un premier roman de Pascale Chouffrot.
que je dois lire ABSOLUMENT.
Sa maison d'édition déniche de bons premiers romans.
Le premier qui dit que les libraires ne lisent pas, je l'étrangle.
Oui, je pense à quelqu'un.
Christophe Fiat, auteur aux éditions Al Dante entre autres.
Son texte La Jeune fille à la La bombe a été présenté au Festival d'Avignon 2007.
Il nous a parlé avec les yeux brillants de l'oeuvre de Claude Louis- Combet. Nous avons immédiatement commandé L'âge de rose et Marinus et Marina chez José Corti.
Je me suis sentie toute petite de ne pas connaître cet auteur.
Il me faut une deuxième vie.
Anne Gallet, auteur(e)de L'Imposture avec Isabelle Flaten, aux éditions La dernière goutte. Ce roman est un échange de mails entre un homme qui a oublié sa carte de visite dans un compartiment et la voyageuse de la banquette d'en face qui l'a trouvée. Il m'a intrigué. J'en suis à la moitié et ai diablement envie de savoir s'ils vont dépasser leur désir amoureux pathologique.
Saluons l'arrivée de ce nouvel éditeur qui nous promet 4 titres par an.
Trouvera t-il sa place dans les librairies encombrées?
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Je surprends une discussion dans la librairie:
-"Tiens, la petite maison du Seuil a changé de place sur la couverture!"
Et oui, elle se promène sur la couverture cette p'tite maison, elle a du mal à trouver sa place.
A propos de belle maison, Philippe Jaenada, un des auteurs les plus sympathiques du quartier, est entré nous acheter des livres pour son fils et nous a recommandé de lire absolument le livre de Franz Bartelt, La Belle Maison, éditions Le Dilettante.
Aujourd'hui, je suis pessimiste. C'est affreux. Y'a des jours comme ça. Demain, ça ira mieux ...s'il fait beau.
Je fais mal mon métier alors qu'on devrait être au top avec tous les ordinateurs, téléphones , fax, mails.
Mais tout est plus compliqué.
La cliente qui nous a dit que tant pis, puisqu'on n'avait pas son livre, elle le commanderait sur internet, m'a fichu le bourdon.
Elle avait déjà fait l'effort de descendre de chez elle pour se rendre chez nous.
Le pire, c'est que je la comprends.
Je m'arrache les cheveux avec les commandes clients.
On fait un travail de détective pour localiser un livre. Re coups de téléphone, fax, mail.
Les éditeurs changent tout le temps de distributeurs; ces derniers changent ou déménagent. Les bases de données ne sont pas toujours à jour. Notre coursier ne va pas partout et ne fait pas de "picking" au GIE. A cela, se rajoutent les problèmes des frais de port et d'épuisement des livres. Parfois du libraire aussi.
Le client aura son livre trop tard de toute façon et pensera que nous sommes nulles.
Avec Internet, il l'aurait eu en 3 jours d'un simple clic (peut-être...si c'est un livre courant, pas un stock "froid").
Comment rivaliser?
Comme disait à juste titre Rosa, librairie les Orgues, les libraires devraient se battre sur les délais de livraison plutôt que sur les points de remise.
Mais nous, petite librairie, ne sommes pas livrées en priorité par les distributeurs. Ils livrent les plus gros clients en premier.
Il nous faudrait un GIE dans le Nord de la capitale(Groupement d'Intérêt économique comprenant les stocks des distributeurs Sodis, Flammarion et Volumen dans le Nord de la capitale.)
En fait, 4 petits GIE auraient été préférables pour approvisionner les libraires parisiens et banlieusards plutôt qu'un gros à Ivry.
Ou à défaut un vrai bon grossiste indépendant.
Pourquoi les offices ou nouveautés arrivent-ils le jeudi dans les librairies?
Pourquoi les suppléments livres des journaux paraissent-ils tous le jeudi?
Pourquoi pas le mardi?
Nous n'avons pas le temps de nous retourner si nous n'avons pas assez de stock pour le vendredi ou le samedi.
Comme il est difficile de travailler le stock en amont avant parution! Je crois que je n'y arriverai jamais.
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4 commentaires:
Toujours chez Corti, dans la collection "Les massicotés", l'incontournable Blesse, ronce noire, que je vous recommande, c'est absolument sublime:
"Un jour viendra où il n'y aura plus de limite. Vienne ce jour. Toute l'enfance s'y prépare. Elle n'est pas autre chose, du reste".
Un bon anniversaire aux Editions Corti, et des bises à toutes les deux.
Nous, sur Toulouse, on a FILAPLOMB, éditeur de nouvelles Toulousain, qui fait petit à petit son business en catimini :
http://fanette316.blogspot.com/2008/02/filaplomb-deux-nouvelles-par-mois.html
http://www.filaplomb.fr/
A consommer sans modération !
J'aime bien Fanette, elle me fait de la pub par passion et après elle me prévient ! La chipie !
Mais elle est sympa !
:-)
Merci jd, Fanette et filaplomb!
On va s'en enquérir...
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