Notre première cliente de la journée avait 97 ans aujourd'hui.
Elle cherchait un guide des maisons de retraite pour plus tard.
N'en trouvant pas, j'ai consulté Internet et lui ai imprimé quelques pages.
Si vous en connaissez une sympa dans le 18ème arrondissement, pensez à elle.
Les libraires sont souvent amenés à faire des recherches pour des clients qui ne sont pas équipés d'ordinateur et de connexion internet. Parfois, nous écrivons aussi des lettres destinées à des administrations. Jamais des lettres d'amour.
Hier, je suis passée à la librairie Les buveurs d'encre, rue de Meaux dans le XIXème.
François m'a conseillé de lire Alaska, d'Eugène Nicole, éd. de l'Olivier et Verglas noir, de Hans Werner Kettenbach, éd. Bourgois. J'aurais aimé discuter un peu plus longuement avec lui mais il avait plein de clients.
Les clients immobilisés par la grève ont commencé leurs achats de Noël. Ce matin, j'ai aidé une cliente à choisir des livres pour tous les membres de sa famille nombreuse. Je bénis les familles recomposées. Sur chaque paquet-cadeau, j'ai collé un post-it avec le prénom du destinataire: Piou-piou, Lolotte, Clairon, Poussinette... Dans cette famille, douze livres empaquetés dans des pochettes rouges seront au pied du sapin de Noël.
Ca m'a remonté le moral tous ces clients!
Hier soir, à table, des amis parlaient de la fin du disque comme support en nous regardant du coin de l'oeil Maryline et moi. La conversation a embrayé sur la fin du livre sur papier. Bientôt, on téléchargera le journal et les livres scolaires sur un support réutilisable avec une encre numérique pas sympathique; puis, un jour, ce sera les romans.
J'ai dit que je voulais être enterrée avec mon dictionnaire Le Robert en 6 volumes et quelques livres de poésie.
20 novembre 2007
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3 commentaires:
j'avoue que la fin du livre, j'ai vraiment du mal à y croire. Généralement le lecteur (dont je fais partie) aime également l'objet, tourner les pages... Reste à donner ce même rapport à la génération suivante!
Par contre, la fin des journaux, ça oui, cela devient une réalité tous les jours. J'étais abonnée à un quotidien, cela ne me viendrait plus à l'idée aujourd'hui
Par contre, je reste abonnée à des magazines :)
Bonjour, premier commentaire sur votre blog!
Je suis d'accord avec Stéphanie! Dur de croire à la fin du papier et de la bonne vieille encre. Du moins pour les romans! A moins qu'ils ne nous pondent un objet aussi pratique qu'un poche!
J'aime beaucoup l'idée d'être enterrée avec mes livres préférés!!
C'est beau de savoir que quelque part douze livres attendront au pied du sapin... :-)
Pour le reste, je suis d'accord avec Stéphanie et Chiffonnette ! Je pense qu'il y aura toujours des gens (du moins je l'espère) pour se battre pour la survie du livre...
Mais si ça doit disparaître un jour, j'espère surtout que même mes arrières-petits-enfants ne seront pas là depuis bien longtemps pour le voir!
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