14 octobre 2007

Bon samedi

La librairie n'a pas désempli.

J'ai failli assommer Maryline avec le tiroir-caisse.

Le premier client était charmant et a donné la tonalité de la journée.

Un jeune couple avec un tout petit petit bébé adorable est entré nous demander un mode d'emploi . La maternité n'en fournit pas.

Perturbée, j'ai vendu ensuite L'élégance du nourrisson.

Nous avons toujours en rayon Comment ne pas être une mère parfaite,... une famille parfaite de Libby Purves et Les mères de Claire Brétécher.Ca dépanne et ça rassure.

A signaler cette semaine beaucoup de casse dans les appartements : les enfants se sont mis au rugby. Quelques livres ont été offerts en guise de dédommagement.

Nous allons retirer de la vitrine les livres ayant trait à ce sport.

Ce samedi,en fin de matinée, assise derrière son bureau, Maryline avait le soleil dans l'oeil.

Vu les arrivées innombrables de nouveaux livres, des questions fusaient entre Maryline et moi:
-"T'as pas vu le Trouillot?"
-"Il est coincé derrière Modiano".

(Lyonel Trouillot, L'amour avant que j'oublie, éd. Actes Sud
Patrick Modiano, Dans le café de la jeunesse perdue, éd. Gallimard )

Un enfant a oublié son doudou, un petit lapin avec les oreilles mordillées. Nous l'avons mis en vitrine au cas où il passerait devant.

3 commentaires:

Stéphanie a dit…

il doit y avoir deux parents en train de désespérer de retrouver ce doudou. Je leur souhaite de repasser devant la vitrine :)

Anonyme a dit…

Ahhh, l'Elégance du nourrisson... Joli mélange de mots, une fois encore! J'ai lu, dans la foulée du hérisson, "Une gourmandise". C'est vraiment très drôle... Je sais que Muriel Barbéry se promène sur ce blog, j'en profite pour la remercier de tous les sourires, les rires et les émotions offertes par ses pages!
Pennac est de retour... Enfin! Dommage que les livres ne sortent pas tout de suite en poche, je suis ruinée et c'est la crise du logement en étagères...
alexandra.

litote en tête a dit…

Stéphanie, vous vous levez à l'aube!Oui, pourvu que l'enfant passe devant la vitrine!

Alexandra, à mon tour de sourire de votre métaphore, nous avons aussi la crise du logement pour les livres à la librairie...
Peut-être que Muriel et son mari se promènent sur notre blog du pays lointain où ils se trouvent...
Pourvu qu'ils nous cogitent un nouveau roman et que Muriel soit aux manettes!