08 juin 2007

Le jour de la rentrée

Ce matin, j'ai vécu ma première rentrée...littéraire.
Les éditions Stock ont convié les libraires à l'Institut du Monde Arabe, à 9h.
Direction le 7ème étage, dans la salle du Haut Conseil.

De là-haut, la vue de Paris est magnifique.

Dans la salle, un buffet de petit déjeuner nous attendait. Miam!
Mais aucun livre en vue. Ah! Si! Un sur chaque chaise.
Chouette, un roman de la rentrée.
Je m'approche, je prends, je regarde, je feuillette...
Oh! Déception, ce n'est pas un roman mais un livre qui regroupe quelques pages de chaque roman de la rentrée littéraire.
Parfois l'extrait est très court, parfois il n'est pas très explicite sur la teneur du roman, parfois il donne envie d'en lire un peu plus. Mais cela reste court.
Ces extraits ne permettent pas de se faire une opinion valable sur les romans.
Au milieu du livre, un petit coupon est à renvoyer à la maison d'édition afin de reçevoir, en service de presse, un livre de la rentrée pour les romans français et un autre pour la littérature étrangère...Les autres...à la trappe...
Il est difficile de défendre des livres que nous ne pouvons pas lire. Aucune trace du roman et d'ici septembre d'autres livres seront lus et appéciés et les courts extraits oubliés...

Pour nous montrer la beauté et l'intérêt des textes publiés, les auteurs étaient invités. Chacun a pu parler de son roman. C'était très captivant de les écouter. Il n'y a pas mieux que l'auteur pour parler de son livre.
Certains étaient très à l'aise sur scène et d'autres plus timides, plus en retrait.
Les écrivains dont c'est le premier roman étaient plus impressionnés.

J'ai eu froid durant la présentation. Je n'étais pas la seule. La climatisation était allumée.

Au final, cette présentation a permis de mettre des têtes sur des noms et de prendre connaissance des romans. Je connais maintenant le sujet de chaque livre, je peux faire un résumé. Mais pour ce qui est de donner mon avis, de conseiller un client, je ne pense pas que je puisse. Je peux vous dire que ma visite à l'Institut du Monde Arabe m'a donné envie de le visiter, de lire certains romans mais elle ne me permet pas de les défendre...pas encore.

11h30: La présentation est finie. Avant de partir, je prends un dernier croissant pour la route.
Sous le bras, mon livre d'extraits mais pas de roman à découvrir...


L'élégance de Stéphanie.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Il n'y a pas mieux que l'auteur pour parler de son livre."

J'ai rencontré Turf et Davodeau, deux auteurs de BD, dans des conditons privilégiées (dans le sens où ils étaient, dans les deux cas, présents pour parler de leur métier, et dans le sens où il n'y avait pas grand monde à part moi pour leur poser des quesions).

Ben, ça peut être très laconique aussi, un auteur.