Nous avons enfin en vente le livre de mon cousin Eric Bouhier, paru aux éditions Le Passage.
Pour une fois qu'on a un écrivain dans la famille!
Je suis fière de lui.Mon père l'aurait été aussi.
Le livre est très réussi à tous points de vue.
Ce matin, je suis allée à vélo voir l'éditeur dans son antre à la Bastille.Le soleil m'accompagnait, sympathique de sa part.
Je trouve toujours étrange de visiter une maison d'édition, un lieu où on pense et conçoit les livres, comme si je n'étais pas à ma place.
Nous avons discuté diffusion de l'information pour ce livre.Il parait qu'il a reçu un bon accueil de la part de certains libraires.Mais sont-ils tous au courant, l'ont-ils repéré parmi les offices reçus cette semaine?
J'ai proposé d'envoyer un fax à quelques confrères libraires pour les alerter que mon cousin adoré à écrit un livre et qu'il faut y jeter un coup d'oeil.
Les libraires ne vont-ils pas trouver cette démarche singulière?
Et puis tous ces fax de pub qu'on reçoit chaque jour...
Cousin Eric est venu déjeuner .Une table en terrasse semblait nous attendre sur le bord du canal Saint-Martin, il faisait bon.Une péniche était halée par deux hommes, le moteur probablement en panne. Eric a commencé ses premières dédicaces.Le stylo en l'air ,il réfléchissait à ce qu'il allait écrire ,nous a dit qu'il ne voulait pas mettre toujours la même chose.
Curieux exercice que la dédicace.Nous avons reçu beaucoup d'écrivains en signature.Chacun avait son style, certains venaient avec des crayons de couleur, d'autres sans stylo.Anna Gavalda dessinait des gâteaux d'anniversaire, Erik Orsenna souhaitait une bonne année à tous, Sempé dessinait pas mal de véhicules, Dominique de Saint-Mars questionnait chaque enfant sur ses goûts et rédigeait un long texte en fonction de ce qu'elle avait entendu...Tous se prêtaient de bonnes grâces à ces séances dans notre librairie.
Mon exemplaire a la plus belle dédicace.
En exergue, une phrase de George Sand.
Je voudrais mourir par curiosité.
Et une autre encore de Daniel Pennac:
On ne force pas une curiosité, on l'éveille.
12 avril 2007
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4 commentaires:
est-ce que vous faites expédition à distance ?
quelle est la procédure si on souhaite le commander plutôt à ceux qui nous parlent du livre le premier ?
FB, Bien sûr, nous expédions.
Vous pouvez nous laisser votre adresse en Touraine (?) sur
notre messagerie:
litoteentete@orange.fr
Nous faxer au 01 44 65 90 06
Nous écrire 17, rue Alexandre Parodi
75010 Paris.
Nous garderions alors votre écriture manuscrite dans notre boîte à trésors...
Ah les signatures... Je me souviens, au salon du livre, avoir regardé sur l'épaule d'un écrivain. Il était très pro, rompu à l'exercice, il executait la même danse pour tous, ne changeant que le prénom et je me disais en moi même. "Quel mufle ce type qui pond des histoires chaque année et n'est même pas capable de faire deux lignes personnelles pour chacun". Voilà, maintenant c'est à mon tour de signer et depuis le 5 janvier, je pratique la signature oracle. Je me laisse porter, un regard, une voix, un parfum, un sourire et l'intuition.. Je touche ma tête de bois mais je n'ai encore jamais écrit la même histoire. Je crois que c'est une petite fleur cette signature, le souvenir de la rencontre. Alors poruquoi ne pas changer ce souvenir en petit mot qui reste. L'écriture c'est un morceau d'intimité que nous partageons avec les lecteurs et pour cette immense grâce qu'ils nous font de désirer la rencontre, la signature est un remerciement. Juste avant sa disaprition, j'ai eu le grand plaisir de voir Doisneau faire de longs textes tandis que son co auteur Daniel Pennac dessinait.
C'est un peu comme ces histoires que vous racontez chaque jour. En visitant votre librairie toute en mots, je connais le quartier, certains livres, cetains de vos clients, le cousin, le quotidien charmant du canal, et de temps en temps je capte un mot sur mon chevalier éditeur... N'est-elle pas belle la vie ? Je n'ai jamais le temps de passer vous voir, mais avec les beaux jours et un tout petit peu moins de travail, je pourrais bien quitter la butte pour un petit tour vers le Parodi...
Frédérique Deghelt
Frédérique Deghelt, quelle charmante surprise d'avoir votre visite sur le blog!
je me souviens de vous et de vos beaux yeux verts...
Votre livre "La vie d'une autre" a beaucoup plu à Maryline.Je viens de le commencer.
Terrible le réveil de cette femme amnésique!
Pour certains auteurs la dédicace n'est pas une partie de plaisir, pour d'autres , la rencontre avec le lecteur est essentielle. Je me souviens de Thierry Jonquet nous disant qu'un chanteur avait une scène, il entendait,sentait son public ; que lui, il avait aussi besoin de voir et sentir ses lecteurs.
Un auteur de roman invité une fois dans notre librairie, n'a jamais dédicacé, il n'aimait pas cet exercice. Nous ne savions pas quoi dire aux clients qui s'étaient déplacés...
Mais je trouve déjà formidable qu'un écrivain vienne gracieusement dans une petite librairie.C'est du temps pris sur son travail aussi, sur sa vie.
Pour votre chevalier éditeur, hip hip hip hourrrrrra!
A bientôt peut-être!
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