15 mars 2007

Rien à signaler.

Un écrivain est entré dans la librairie aujourd'hui, il a déjà publié un certain nombre de livres.
Son éditeur lui a dit que son prochain livre était "difficile", traduire par pas vendable.La fois d'avant, on lui avait dit qu'il était trop commercial, traduire par "pas bon".
(Par égard pour lui, je tairai son nom.)
Mais ça nous a fait sourire.D'ailleurs, lui aussi riait.

Un client nous a commandé un livre . Comme nous lui annoncions que son livre était épuisé et qu'il était très déçu, un jeune homme dans la librairie a dit qu'il l'avait chez lui et lui prêterait volontiers.En fin d'après-midi, ce dernier est revenu avec le livre.Nous avons donc rappelé le premier client qui est passé avec un sourire jusqu'aux oreilles.Chic et vraiment gentil.

Il n'y a pas que les livres qui sont épuisés, les libraires aussi . Actuellement, nous recevons des tonnes de nouveautés. Nous ne savons plus où les ranger.Même l'ordinateur rame et l'imprimante couine.

J'ai fait déborder la machine à café.

Théo, 4 ans, nous a demandé si nous avions le Naruto N° 15.Il s'agit d'un manga.
Il voulait l'offrir à son grand frère.

Lu La Quinzaine littéraire de cette quinzaine.
Tristesse de lire sous la plume de Maurice Nadeau que la situation financière de ce journal est inquiétante et qu'il fait toujours la manche auprès de ses amis.
Si ce journal vous tient à coeur...
( La Quinzaine littéraire, 135, rue Saint-Martin, 75194 PARIS Cédex 04.)

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