06 février 2007

La plage de l'Herbaudière

Silence radio pendant trois jours ! Une éclipse qui me fait prendre conscience de la difficulté de cet exercice où une immense majorité de blogs n’a pas la chance de se transformer en forum citoyen. Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas lus, mais rares sont les lecteurs qui s’expriment, sans doute parce que la matière écrite demande aujourd’hui un effort. Vous me direz que je débarque, et vous n’avez pas tort ; les blogs sont en réalité autant de journaux intimes, où l’emploi du « je » est quasi systématique. J’imagine quand même que le taux de chute doit être impressionnant et le « turn-over » rapide.
Ma période d’intérim se termine, mais Corinne a la tête ailleurs et toutes les excuses pour lever quelques jours le pied d’une activité dévoreuse de temps. En pensée, je l’accompagne dans son chagrin, vers nos terres natales. Je la rejoindrai samedi, nous nous retrouverons dans un petit cimetière dominant la plage et la mer. Sans se parler, nous verrons défiler ce temps sculpteur de souvenirs, et nous nous laisserons aller à cette nostalgie qui, dans notre Vendée, tient lieu parfois de tristesse.
Ces jours-ci, soyez gentils si elle vous fait payer deux fois, ou si elle oublie de vous faire payer, elle a la tête ailleurs, sur une plage de sable fin, avec un papa qui lui tient la main.
A demain
Le cousin

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Revoir les films de souvenirs, rire à nouveau des moments doux échangés, se remettre dans les colères et les disputes pour convoquer ses mauvais côtés et les détester à nouveau En tissant le temps qu'on a passé ensemble on tient dans les mains cette pièce de sentiments entremêlés, de temps vivant tant que nous le sommes... On continue le chemin avec cet être perché sur l'épaule qui rit à notre oreille comme il l'a toujours fait... De toute âme avec vous...
Frédérique

Anonyme a dit…

Bonsoir corinne,

juste une pensée jetée au vent, que les jours à venir ne soient pas trop sombres, nous avons hate de te retrouver....

Anonyme a dit…

Chère Corinne,
Je t'embrasse très fort et te souhaite beaucoup de courage. Tu nous manques beaucoup, à bientôt.
Miriem