31 décembre 2006

Dernier samedi de l'année

Belle journée à l'intérieur dans la chaleur de notre antre, dans la lumière molle de la librairie comme nous l'a un jour écrit Véronique Ovaldé.
A l'extérieur, pouah le temps gris sur un Paris sans coloris!

Comme Maryline était en vadrouille et Margot KO, ma fille aînée est venue m'aider cet après-midi.
J'étais heureuse d'avoir sa présence à côté de moi, ma fille déjà si grande ...et si jolie.
Comme je m'y attendais, elle a compris en trois minutes chrono comment fonctionnait le logiciel.
Elle passe son bac à la fin d'année. Je pense que si elle connaissait seulement les titres et les auteurs des livres de la librairie, ce serait un atout pour elle.

Vu un client avec des ongles si longs qu'il n'arrivait pas à tourner les pages d'un livre.

Nous avons deux clientes homonymes très sympathiques toutes les deux.Elles ont presque la même voix au téléphone si bien que nous ne savons jamais laquelle nous appelle.Lorsque l'une vient chercher le livre commandé, nous lui disons à chaque fois:
-" Ah, c'était vous!"
Curieux, elles travaillent toutes les deux au ministère de l'éducation nationale, ont à peu près le même âge et habitent le même quartier.Il faudrait qu'elles se rencontrent, elles pourraient peut-être devenir amies.

J'ai un mal fou lorsque je suis un peu fatiguée à me souvenir des noms de certains clients... mais pas de tous. Ma mémoire est injuste. Il y a certains fidèles clients dont je n'arrive absolument pas à me souvenir de leur patronyme.Peut-être que ma mémoire se réserve pour les titres des livres, des auteurs, des éditeurs...Peut-être certains noms avec certaines consonances me sont impossibles à mémoriser...
Bref, aujourd'hui, une cliente fidèle à qui je demandais pour la énième fois son nom et numéro de téléphone pour la commande m'a répondu:
"-Personne ne me reconnaît jamais!"
Sa réponse était drôle, je crois que je me souviendrais de son nom désormais.

Une jeune cliente m'a montré un livre non massicoté en me disant qu'il avait un défaut, l'imprimeur n'avait pas coupé les pages. Ce n'est pas la première fois que des jeunes lecteurs nous font cette remarque. Ils ne savent pas que les livres étaient ainsi faits à l'époque de leurs grands-parents.

J'ai près de moi sur mon bureau Une poignée de monde, éditions Gallimard , oct.2006 et La mer à boire, Poésie poche Gallimard, oct.2006 , poèmes de Ludovic Janvier.
Dans le premier titre , à la dernière page:
"La chance de ta vie aura été
d'avoir pu dire
que la chance de ta vie aura été
d'avoir pu dire"

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Chères Litotes,

Je vous souhaite une très bonne année 2007 ! Continuez à écrire sur le blog, en tout cas moi çà m'intéresse. Je comprends la difficulté de l'exercice mais le résultat est vraiment sympa !: c'est bien écrit, sans faute - c'est peut-être le minimum pour un libraire mais c'est de plus en plus appréciable- , c'est charmant et on s'évade un peu du bureau quand on clique sur le lien dument enregistré dans les favoris !
Tous mes voeux et encouragements pour notre formidable librairie de quartier !
Les Wauquiez

Anonyme a dit…

Bonjour, je vous souhaite une heureuse année 2007. La notre s'égaye à chaque fois que nous passons devant votre caverne d'Ali Baba. Pour Noël, j'ai offert à ma future mariée (J-2) la BD "Histoire couleur terre" de Kim Dong Hwa, et elle m'a offert ""Un ciel radieux" de Jirô Tanaguchi. Etonnant non !
Sur vos conseils nous irons découvrir "La bicyclette rouge". La collection "Ecritures" de Casterman est de belle qualité, les récits ont du sens et sont touchants.
jidé

litote en tête a dit…

Marie-Xavière et toute la famille,je vous souhaite à tous une bonne année et une bonne santé sans goutte au nez pour les petits...Merci pour votre lecture assidue, vos conseils aussi et votre sourire.Bises

Jidé,je pense qu'à l'heure où je vous écris, vous êtes mariés.Vous avez acheté les bandes dessinées des auteurs que j'adore actuellement. Je vous souhaite tout le bonheur du monde et toujours un ciel radieux.