La cliente d'hier qui avait oublié ses clefs puis son sac de piscine, avait aussi oublié son parapluie. Il nous a bien servi aujourd'hui.
Un client a fait tomber à la caisse un billet de loto.Je m'en suis aperçue tardivement et ne savais plus qui l'avait perdu.
Pendant quelques jours, je l'ai gardé précieusement, pensant qu'il viendrait le chercher.Personne n'est venu.
Des idées ,pas toutes très honnêtes, me sont passées par la tête.
Si le billet était gagnant, quelle attitude prendre?Aurai-je menti et dit que non, je n'avais rien trouvé, empocher la somme , partir lire au soleil ou embellir la librairie ou que-ne-sais-je encore? On a tous des tas d'idées lorsqu'il s'agit de dépenser des sous.Pour soulager ma conscience, j'ai envisagé de partager avec Maryline, de verser une partie des gains à une cause humanitaire ou de créer une résidence de lecture avec massage du dos et des doigts de pieds pour les libraires fatigués et labellisés.
Ce soir, je suis passée au bar- tabac . Le billet perdu avait déjà été vérifié, il était perdant.
Bien mal acquit ne profite jamais, dit le proverbe.
Une cliente s'est présentée comme faisant partie des "bancroches" du dixième arrondissement qu'elle m'a traduit par "les vieux qui n'aiment pas être bousculés".
Les plus jeunes n'aiment pas non plus l'être, lui ai-je répondu.
Ai lu ce soir Sophie et le relieur, de Hideko Ise, Seuil Jeunesse.Cet album explique avec une certaine poésie le métier de relieur a une petite fille.
Je n'ai jamais fait relier de livres et ne connais pas de relieur dans notre quartier.Combien en reste-t-il?
26 septembre 2007
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2 commentaires:
au moins, ce client a t il offert quelques moments de rêverie à sa libraire :)
Oui, Stéphanie, la libraire rêvasse ...
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