30 mai 2007

Wanted: Recherchons livre de grand format...

vu pour la dernière fois hier.

Rappel des faits:
10h: Ouverture de la librairie. La rue est calme. Tout est normal.
10h30: Une cliente nous demande un livre. Nous l'avons en boutique, jusque-là, tout va bien
10h31: Tout bascule...Nous ne retrouvons plus le livre. Nous le cherchons. Nous nous disons qu'hier matin encore nous l'avions vu à sa place. Nous le cherchons dans la librairie en se disant qu'un client l'a déplacé. Espoir, maigre espoir.
10h33: L'enquête conclut que le livre a été volé. Quelqu'un a volé un livre dans une librairie de quartier qui se bat pour continuer à offrir un service de proximité.

Ce genre d'aventure peut amener à suspecter tout le monde. Je me rappelle de mon expérience au salon du livre de Paris. Je travaillais pour une grande maison d'édition qui avait un stand assez vaste. Une de mes principales missions était de surveiller pour éviter les vols.
A la fin, mes amies et moi devenions totalement dingues. Nous suspections tout le monde. Du groupe de jeunes à la maman avec son enfant dans la poussette en passant par le petit grand-père. Quand nous pensions en avoir repéré un, nous organisions une surveillance rapprochée. Nous nous faisions des signes, des regards du style policier en mission. Chacune le prenait en charge dès qu'il rentrait dans son secteur. Certains étaient pris mais la majorité était composée de simples visiteurs.

Dans la librairie, il est difficile d'organiser des surveillances rapprochées. Nous ne pouvons pas être derrière chaque client. Cela les ferait fuir. Et la surveillance n'est pas le but de notre travail.

Autre mauvaise nouvelle du jour: Internet fait encore des siennes. Cet après-midi, il a oublié de venir travailler. Rrrr...

Maintenant, passons aux bonnes nouvelles:
Nous avons eu, ce matin, la visite de Jean Daive, l'auteur du roman Le grand incendie de l'homme. Il est resté discuter, découvrir la librairie et regarder la vitrine. Vitrine qui a été décorée à l'image de l'auteur. Son oeuvre est présentée et des affiches ont été accrochées. Affiches gentiment données par l'éditeur après une demande.

Puis j'ai accompagné Corinne à la banque, voir toutes les opérations à faire pour la librairie: vérifier le solde de la librairie pour pouvoir payer toutes les factures qui tombent à la fin du mois, placer l'argent, quand il y en a, pour avoir une petite réserve, déposer l'argent.
1ère étape: le guichet pour déposer les chèques
2ème étape: le mangeur de billet automatique pour déposer les billets. Pas très rassurant car on dépose de l'argent à la vue de tout le monde. Tout peut se faire maintenant par les machines. Il est où le contact humain?

L'après-midi, de nombreux cartons ont été ouverts. Nous avons remarqué qu'un très grand distributeur faisait des efforts. Avant, il fallait lui laisser une bonne semaine pour nous livrer. Mais depuis plus d'une semaine, la durée d'attente a diminué. Nous espérons que cela va durer.

Enfin, aujourd'hui est un grand jour. La fille de Corinne a 18 ans. La majorité: le permis, le droit de vote et bientôt la fac. Des choses exaltantes à vivre.
Bon Anniversaire!


Les heureuses aventures de la stagiaire Stéphanie.

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