09 janvier 2007

Coucou me revoilou!

Mon père étant mal fichu, je fais pas mal d'allers-retours avec l'Ouest de la France , voilà pourquoi je néglige un peu la tenue du blog...

Ce matin, j'ai trouvé la librairie toute calme et bien rangée après ce mois de décembre.Maryline avait préparé le café ainsi que la grosse commande du Dr L .Quel plaisir de la savoir là toujours là après toutes ces années, fidèle au poste avec toujours son beau sourire!C'est difficile de travailler à deux, toujours ensemble.Combien de fois je me dis que je l'admire de me supporter. Parfois, j'arrive contrariée ou grognon parce que je n'ai pas assez dormi...Elle comprend.Parfois, j'ai des soucis, elle partage.(Bon, parfois, je suis normale.)
Ode à Maryline sans qui le chemin jusqu'à la librairie le matin ne me rendrait pas aussi joyeuse, sans qui la librairie ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui.
Je me répète mais ne le dirai jamais assez.

Et ce matin, Todorov sur France-Inter parlant de La littérature en péril,sorti chez Flammarion ne m'avait pas remonté le moral...

Mais, la température était printanière et j'ai vu des amoureux s'embrasser devant la vitrine avant d'aller travailler.Bon présage.

Maryline m'a dit qu'en mon absence, monsieur D. avait téléphoné, il voulait me toucher.

Un client a demandé un livre dont il avait lu une bonne critique dans le Monde mais il ne se souvenait ni de l'histoire, ni de l'auteur, ni du titre, ni de la maison d'édition...Maryline a trouvé tout de suite.

J'ai lu Mitsuba, de Aki Shimazaki, éditions Actes Sud écrit en français par cette japonaise.J'ai passé un bon moment à lire ses phrases écrites simplement.Je voulais absolument connaître la fin de l'histoire.

Nous avons eu la visite d'un poète belge Christian Erwin Andersen qui lance sa maison d'éditions Profana Bellica C.R.M. Il nous a laissé ses manuscrits .L'un fait l'objet d'une jolie préface de Marcel Moreau.
En entrant, il nous a demandé si on le reconnaissait, Maryline a dit oui parce qu'il ressemble à son beau-frère.
Cet homme qui a le même nom que l'auteur de la petite sirène a beaucoup voyagé , il porte sur lui l'expérience du regard porté sur l'immensité des paysages.Il a quelque chose d'émouvant cet homme qui se balade avec ses manuscrits de poésie.

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