07 octobre 2006

SFL

Réalisant qu'il nous manquerait quelques livres pour demain samedi, j'ai pris mon vélo et suis partie faire des emplettes à la Société Française du Livre (SFL).
Maryline m'a recommandé de ne pas trop acheter, notre remise est minuscule.
En chemin, je pestais contre les offices qui nous sont livrés en milieu de semaine, trop tard pour assurer un réapprovisionnement pour le week-end .Pourquoi ne recevons -nous pas les nouveautés en début de semaine? Nous aurions le temps de les recommander si nous avons mal anticipé .Il doit y avoir une raison de logistique de distribution, j'imagine.

Il n'existe plus de grossistes dans l'est ou le nord de Paris intra muros.Le dépôt du GIE de Bercy est trop loin pour y aller en bicyclette.(GIE= Groupement d'Intérêt Economique créé à l'origine par Flammarion, Sodis, Le Seuil)
La Générale du livre est trop loin.Victorion n'existe plus.
Bref, il est commode pour nous d'aller à la SFL rue Danton.Et rien que pour la promenade en vélo, pour le plaisir de traverser la Seine, je ne rechigne pas à y aller.
Je pense à chaque fois à Louis Nucera et à son accident tragique en bicyclette.
Dans cette antre, je suis comme une cliente dans une librairie.Je demande où se trouve le dernier Pascal Bruckner, le dernier Vargas Llosa, le livre dont on parlait ce matin à la radio...Les vendeurs sont sympathiques et sourient.
La SFL édite un Avant-programme très bien fait, une sélection des livres qu'elle conseille et propose un nouveau service, la possiblité de commander des livres en langues étrangères via un site internet.
Aujourd'hui, il y avait foule chez ce grossiste.
Sur le chemin du retour, j'étais contrariée de m'être mal débrouillée et d'être obligée d'acheter mes livres à une filiale de la FNAC . LA SFL a été rachetée par la FNAC voici quelques temps déjà.
C'est un comble pour les libraires indépendants d'aller se réapprovisionner dans cet endroit.

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