Ode à Alice D

Voici Alice D, une des plus grandes lectrices du quartier.Parfois, sa maman nous la confie pendant qu'elle va à la supérette en face.Elle est très sage et discrète, assise sur sa petite chaise, feuilletant à loisir les livres qui lui plaisent.
Elle m'a demandé si elle pouvait être photographiée pour le blog.
Sa demande m'a fait rudement plaisir. C'est notre première petite fille cliente de dos. Elle pose avec son livre préféré, Les contes bleus du chat perché, Marcel Aymé, folio junior.

"La prose, c'est l'enfance. Elle sert d'éveil.Elle sert à sortir de l'aveuglement..."
in La poésie entière est préposition, Claude Royet-Journoud, Ed. Eric Pesty


Nous avons reçu une tour sur palette avec l'inscription "Ne pas gerber".Les clients attentifs ont fait des remarques sur ce verbe.
Ce carton est tellement lourd que nous ne pouvons pas le bouger.
Nous n'avons pas le droit de vendre le livre à l'intérieur avant demain minuit.
Peut-être avez-vous deviné quel titre est à l'intérieur?

Demain soir, si vous êtes libres, dans le cadre des rencontres photographiques du Xème arrondissement, nous organisons le vernissage de l'exposition de photos de Caroline Faucheron intitulée Les peuples des arbres.
Vous êtes conviés au petit pot que nous donnons à cette occasion.

Petit pot, apéro, pince-fesses...Nous avons un peu divagué sur cette dernière expression.

Aujourd'hui, je me suis excusée auprès d'une bonne cliente à qui j'avouais ne pas retenir son nom. Elle m'a répondu que ce n'était pas grave, elle allait bientôt en changer.Le prochain serait plus facile à mémoriser.

Ce soir, alors que nous travaillions à une heure tardive pour faire place nette pour demain, Corinne, libraire à La Terrasse de Gutenberg ( Paris XIIème), est passée nous faire un petit coucou.
Elle rentre tard elle -aussi.