J'ai remonté la rue Tournefort dans le soleil printanier pour aller chercher quelques petits livres dans la librairie de Michel Chandeigne.
J'aime cette librairie.
Sa spécialité est la littérature portugaise. C'est un domaine inconnu pour moi, je ne suis même jamais allée au Portugal.
Mais en marge de cette spécialité, il édite des petits livres d'une trentaine de pages qu'on commence à trouver dans les librairies ( distribution Les Belles Lettres).
Un client nous avait commandé Trente-cinq minutes suivi de Trois minutes, de Marcel Cohen, un autre se désespérait, nous n'avions plus Avalois de Bernard Collin. Le réassort s'imposait.
Je suis ressortie avec en prime une enveloppe précieuse avec dedans des mots de Dominique Fourcade, Ex libris amicitiae, A la mémoire de Bernard Malle.
Nous avons vendu Le bonheur dans le mariage, de Madeleine Chapsal, éd. Fayard à un homme qui nous a demandé un paquet cadeau.
Je me suis demandé à qui destinait-il ce livre et s'il avait un message à faire passer.
Mais peut-être étais-je encore dans le souvenir de la vente précédente. Un homme voulait offrir à la femme qu'il aimait un livre. Le conseil n'était pas simple. Rien n'allait. On avait beau lui présenter tout ce que nous pensions être de bon goût, ou à message, il est finalement reparti avec Mort à crédit de Céline, éd. Gallimard pour lui. Pourtant Maryline et moi nous étions relayées. Nous n'avions pas rechigné à la tâche. Peut-être même avions nous trop cherché pour lui, le mettant dans l'embarras.
Peut-être n'était-il pas sûr de lui, de son bon goût, il n'avait pas confiance en nous ou il ne la connaissait pas assez.
Plus tard, je l'ai vu sortir de chez le fleuriste. Le choix était plus simple. Aucune faute de goût n'était possible.
Les livres d'Antoine Bello se vendent bien actuellement.
Grosse confusion sur les titres de ses livres. On nous a demandé Les Pacificateurs, Les Diffamateurs, Les Exploiteurs...
Mais l'auteur n'a pas encore écrit ces romans.
Pour l'instant seuls sont disponibles Les Eclaireurs et Les Falsificateurs, éd. Gallimard.
20 mars 2009
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2 commentaires:
Effectivement Chandeigne est une librairie incontournable pour qui s'intéresse à la littérature lusophone. Il n'y a pas que Saramago (et heureusement...).
Une littérature encore "jeune" et dynamique qui vaut la peine.
Moi non plus je ne connais pas la littérature portugaise, mais je vous conseille vivement d'aller au Portugal, c'est un très très beau pays, particulièrement la côte ouest. Les portugais sont adorables et très hospitaliers. Et Lisbonne, et Porto et les azuleros ! Je n'ai que des merveilleux souvenirs de ce voyage.
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