06 juillet 2006

Chère Maryline, si tu me lis...où se trouve le livre

...que Marie t'a prêté, qu'une de ses amies qui se lance dans l'édition va publier à la rentrée et sur lequel elle nous demande notre avis. La future éditrice a téléphoné pour savoir ce qu'on avait pensé de son livre...L'as-tu lu ?Au secours, elle va rappeler.

11h30. Je viens de recevoir une enveloppe épaisse avec une écriture que je reconnaîtrais entre mille, celle de Dominique Fourcade.
Dans cette enveloppe, un trésor, un petit livre de lui publié aux éditions Michel Chandeigne, Jean Fournier, Scabieuses pour lui, avec un cliché de Simon Hantaï sur la première et quatrième de couverture.
Je l'ai lu rapidement entre deux clients.
Je l'emporte avec moi ce soir pour le relire allongée dans mon lit, le ciel au-dessus de moi par la fenêtre de toit. L'écriture de Fourcade m'émeut toujours et me fera pleurer ce soir.

Après vérification, nous avons toujours en rayon Décisions ocres, de Fourcade chez Michel Chandeigne.Il faut vraiment qu'on commande plus de livres de cet éditeur.

16h15, Marielle lit un poème de Blaise Cendrars ,extrait de Au coeur du monde dans la librairie...Une histoire de chaleur sur un transatlantique.
On étouffe, c'est de circonstance.
Mais la mer est bien loin...

17hJe viens de faire visiter pour la 5 ème fois de la journée notre prochain magasin...Les cloisons et murs sont tous abattus. C'est grand! Et haut de plafond! J'ai encore envie d'y retourner mais les ouvriers commencent à me regarder d'un drôle d'oeil...Claudine pense qu'on devrait monter les étagères jusqu'au plafond. Elle a raison mais il faudrait faire appel à un menuisier et ça gonflerait le stock trop rapidement.
Plus tard, on verra...

17h30 J'ai retrouvé le livre de la copine de notre amie...Ouf!

18h Je viens de faire le énième coucou à un client, une amie, une connaissance qui passe sur le trottoir...En agitant la main, je repense à ce livre que je viens de recevoir et aussi à celui que nous avons aimé toutes les deux Violante, de Veinstein...ce galeriste qui agite aussi aussi le bras mais qui en fait se noie et crie au secours.
Ne t'inquiète pas, je surnage.

Je t'embrasse bien fort.
Co

2 commentaires:

Anonyme a dit…

chère Corinne
bien lu ton message, tu as du recevoir ma rèponse sur le rèpondeur de la litote.
Mon île lointaine est toujours aussi ventue, aujourd'hui il n'y avait que J-c et moi sur la plage,le rêve......
je viens de finir Eldorado de laurent Gaudè,superbe livre pour la rentrée littéraire, encore une fois trop court.
bises
Ma

Anonyme a dit…

Chère Ma,
Chic, tu arrives à me lire et à répondre.
La rentrée s'annonce belle chez Actes Sud.
Hier soir, j'étais à la présentation de la rentrée littéraire de Sabine Wespiesser et Joëlle Losfeld.Tu en sauras plus en lisant le blog.Tu vas être contente de retrouver un auteur que tu aimes...

Nous manquons de vent à Paris.
Mais les terrasses des cafés au bord du canal sont quand même bien agréables.
Mille bisous.
Co